72: TRANSCENDER LE DIRE.
Marieville. 
15po. x 45po.) mars, mi-avril 2001. 
Collection Privé
 
    En 2001, je n'ai réalisé que trois petites toiles campagnardes dont le vide central dans chacune exprime bien l'état de lassitude et d’ennui que me procurait à ce moment-là la peinture. Cette deuxième toile est une petite scène qui n'a que comme but de montrer encore une vue de tout les jours sans autre signification que de dépeindre le quotidien. Chaque fois que je me rendais à Marieville sur la ferme ou je gardais mon 'handicapé mental' qui étais plutôt un enfant gâté de parents millionnaires, c'était une scène qui se trouvait sur mon parcours. On y voit une route sinueuse, une grange vieillotte, une roulotte immobile, un champs de maïs, des poteaux électriques et rien de spécial. Le mouvement des nuages vers la gauche et la masse brun foncée des mais à gauche équilibre la composition. Le mais est près à être récolté et une volée d'oiseaux se prépare à partir pour l'hiver. Au centre de la toile, ou il devrait y avoir un sujet principal, il n'y a rien; et même un x de négation fait par les raccords entre deux poteaux électriques le soulignent bien.